Les enfants la littérature l'écriture et la salsa...

Bonsoir, je m'en vais demain en vacances. Si ça te fait plaisir, je peux mettre la suite de l'histoire. Par contre, je sais je suis relou, le prends pas mal surtout, mais j'aimerai bien, si tu prends le temps de faire un commentaire, que tu te centres surtout sur l'aspect littéraire de la chose, comme me signaler un problème sémantique comme pour la première phrase où les propositions étaient inversés, ou encore la plante des pieds que je suis la seule à courber lol . Mais en évitant globalement tout ce qui est scolaire, tout simplement parce que mon but n'est pas d'écrire dans un langage consensuel mais de trouver mon style personnel, et qu'étant donné que j'ai obtenu une licence de lettres modernes et un diplôme de professeur des écoles j'estime avoir largement démontré être capable de maîtriser la langue française. J'espère que tu le prends pas mal, tu me peux me dire sincèrement si la lecture de la suite te branche ou pas, je serai pas vexée

Aucun problème, j'essayerai de m'en tenir à ça alors :p
J'espère en tout cas que mon commentaire ne t'avais pas vexé :rouge:

absolument pas ne t'inquiètes pas, je suis largement assez sûre de moi pour en tirer partie sans être du tout vexée, comme je te l'ai dit

Voici la suite, j'ai tenté d'insister sur certains points pour prolonger l'impression de "je suis que d'la merde tuez moi". Je te le dis, comme ça, si c'est pas réussi, tu comprendras quand même l'idée


Dans
la rue, c'était la pluie, fière de jeter son eau
violemment sur le plancher, qui lui offrait un rideau protecteur
contre le regard des passants. En sortant, l'idée ne lui était
pas venue de prendre un manteau, ou un parapluie. Il lui fallait
marcher: impossible de revenir dans son appartement, et puis elle
n'avait pas de raison spéciale de se protéger des eaux.
Pas de maladie à soigner, pas de coiffure récente...
Ses pas longs, rapides et régulier l'amenait d'un pas décidé
vers l'inconnu. Et la pluie s'était mise à tomber à
l'instant où elle était sortie, juste au moment ou son
pied s'était posé sur le trottoir. Une sacrée
chance, tout de même! Vite, elle se reprit à penser, que
la chance n'avait rien à voir dans ses problèmes. Le
sujet de mathématiques n'était certes pas son thème
préféré, mais c'était à elle
d'aller au delà de son peu d'accointance, et d'étudier
plus encore ce chapître. Rien, rien ne pouvait l'excuser. Sa
vie s'arrêtait là, et elle ne pouvait s'en prendre qu'à
elle-même. Mais elle n'était pas dans la rue pour se
plaindre, même si elle n'ouvrait la bouche qu'en pensée.
Ses habits d'été, dans cet orage de saison, était
déjà trempé, tout comme ses cheveux et son
visage. Plusieurs gouttes s'étaient invitées sur ses
cils et dans ses yeux, l'irritant de leur présences gênantes,
lui provoquant une envie terrible de les frotter, pour se soulager un
peu. D'habitude, elle savait trop bien ce que lui répétait
son ophtalmologiste: elle pouvait se faire très mal, car ses
cornées étaient très fragiles, et souffraient de
sécheresse. Mais la démangeaison était trop
forte, et que valait une irritation après tout, devant le
plaisir qu'elle aurait à les frotter? Alors elle succomba à
son désir, non pas timidement, mais avec une fougue terrible:
si un passant l'avait vu malgré le rideau de pluie, il lui
aurait certainement hélé de ne pas se faire si mal.
Finalement, elle écarta les mains dans un soupir, ouvrant des
yeux bien plus rouges et irrités que si elle avait tout
simplement pleuré. Et la première chose qu'elle vît
arrêta sa course: un bar, enfin. Ses oreilles étaient
irritées par le bruit qu'elle y entendait: des drôles de
sons, sans doutes latin, du Ricky Martin peut-être... Un
instant, devant la possibilité de se retrouver avec une bande
de jeunes voulant jouer au grand, elle envisagea d'aller plus loin.
Mais malgré tout, elle commençait à sentir le
froid lui tremper les eaux, et le besoin de se remplir le tube
digestif d'alcool se faisait de plus en plus pressant.


Dedans
l'atmosphère était chaude et pesante. Un peu trop de
monde probablement, une température extérieure qui
n'aidait pas au rafraichissement, malgré l'orage qui grondait.
La musique était assourdissante, rendant complètement
inopérantes les oreilles de Daniéla. C'était ce
qu'elle recherchait, et un léger relachement vînt
adoucir un peu les traits de son visage, les lèvres dessinant
une moue qui ressemblait presque à un sourire. Elle se faufila
à travers la foule, sans regarder personne. Les jeunes fêtards
de ce bar ne formaient qu'une masse compacte, dans laquelle il était
dur de se trouver un chemin. Mais Daniéla apprécia
d'être serrée, et d'avoir le sentiment de n'avoir aucun
effort à faire pour se tenir debout. Elle suffocait, ses yeux
rouges commençaient à s'irriter de nouveau, devant le
nuage de fumée qui émanaient des cigarettes de nombreux
jeunes, partis pour s'amuser. Les oreilles toujours neutralisés
et les chairs écrasées par le monde, elle commençait
à sentir une paresse bienfaisante à n'avoir qu'à
se laisser aller. Enfin elle arrive au bar, devant, comble du hasard,
un tabouret royalement vide. Dans un affalement de tous les muscles
du corps, elle s'installa, regarda le serveur avec des yeux de veau
atteint de conjonctivite sévère, et commanda d'une voix
qu'elle entendit trop aigüe et lente pour être la sienne:
« Une vodka, avec que de la vodka, si tu me mets une seule
goutte de jus d'orange, j'te mets une claque. ».


Le
serveur se détourna avec un soupir exaspéré,
avec l'air d'avoir l'habitude de ce genre de comportement. « Ca
fera 25 francs », dit-il sans la regarder. Elle ouvrit
nonchalament son porte-feuille, et en tira un billet de 200 francs.
« Ca fera 8 vodkas... En aurais-je assez? »
pensa-t-elle dans un éclair de lucidité. Elle paya, et
lorsqu'elle rangea la monnaie, elle s'aperçût à
son grand soulagement qu'un deuxième billet se trouvait dans
une poche. Ravie, elle bût son verre d'un trait, en l'inclinant
bien à la verticale, puis en le reposant dans un fracas
décidé, ainsi qu'elle l'avait vu faire cent fois à
la télé, dans des séries américaines de
seconde zone. Puis, imitant encore des héros de série,
elle héla le serveur: « Une autre! ».
Elle savait bien que, dans les émissions, le bar n'était
pas saturé par le monde, et que le serveur ne se trouvait pas
à deux mètres de l'héroïne en train de
tenter de servir les clients le plus vite possible, mais plutôt
les mains dans le lavabo, près à jouer le psy du
dimanche.

Une
réflexion ironique traversa son esprit : « Je ne
suis même pas assez bien pour pouvoir jouer le héros de
série américaine en pleine dépression... Rien ne
me sourit décidément ! ». Toujours sur le
même mode, et sentant peu à peu la tristesse la quitter
pour une folle joie de se livrer au plus grand n'importe quoi qu'elle
ait connu depuis le début de sa vie, elle enchaînait les
verres. Au sixième, elle ne parvînt pas à
commander le septième: « Ate Oeu..., Anne oeu ! »
bafouilla-t-elle, avant de se mettre à rire à gorge
déployée devant son incapacité à
prononcer une double consomne. C'était incroyable comme elle
se trouvait drôle tout à coup. Ce n'était pas si
mal d'être en sa propre compagnie finalement, après
quelques verres. Oubliant pourquoi elle riait, elle redevînt un
peu plus sérieuse, et se mît à froncer les
sourcils en observant son verre avec attention. Imitant un chimiste
en train d'analyser une biomolécule particulièrement
fascinante, elle prît un air tout à fait concerné,
sans le quitter du regard, un regard rouge mais aussi mouillé à
cet instant, le bord du verre qu'elle venait de vider.

Je trouve ton texte plutôt pas mal! Certaines tournures me semblent aussi maladroites ce qui rend quelques phrases difficiles à comprendre voire presque incohérentes.. Je pense qu'en retouchant certains passages tu pourrais rendre le récit encore plus prenant, déjà rien qu'en évitant que le lecteur s'attarde sur une des phrases en question. Ceci dit, en matière de conseils sur l'écriture, Elo est bien plus calée que moi alors je ne vais pas me risquer à te dire de bêtises, surtout que j'aime tout de même beaucoup ton style ^^
La fin me fait marrer par contre.. C'est normal ? lol

Je ne vois pas pourquoi je serai plus calée que toi là-dedans Loomy ^^

Bon alors, je vais te faire le même genre de com's que la dernière fois en essayant de me restreindre aux problèmes que t'as cité, mais ça va être chaud, j'ai du mal à me tenir à ça xD Au pire, tu n'en prends pas note et pi voilà :p Par contre là j'ai vu pas mal de fautes d'accord, ce qui n'était pas le cas sur le début de l'histoire.. Enfin bon, je vais te noter ce que je vois, tu me diras.
J'ai quand même essayé de ne pas te dire lorsque je trouvais les phrases trop longues ou que j'aurais modifié la ponctuation ou quelques mots... ni les quelques répétitions et redondances xD


"Dans
la rue, c'était la pluie, fière de jeter son eau
violemment sur le plancher, qui lui offrait un rideau protecteur
contre le regard des passants"
-> bon déjà là j'ai dû la lire plusieurs fois pour comprendre la phrase. Déplacer le "qui" juste avant la deuxième virgule serait pas mal à mon avis.

"Ses pas longs, rapides et régulier l'amenait d'un pas décidé
vers l'inconnu."
-> réguliers, l'amenaient

" juste au moment ou son
pied s'était posé sur le trottoir."
-> où

"mais c'était à elle
d'aller au delà de [...]"
-> au-delà

"Ses habits d'été, dans cet orage de saison, était
déjà trempé"
-> étaient, trempés

"Plusieurs gouttes s'étaient invitées sur ses
cils et dans ses yeux, l'irritant de leur présences gênantes,
lui provoquant une envie terrible de les frotter, pour se soulager un
peu."
-> je crois pas que t'apprécie que je te dise ça mais bon... tournure un peu maladroite, la phrase n'est pas évidente de prime abord
Et aussi, "présence" à mettre au singulier.

"D'habitude, elle savait trop bien ce que lui répétait
son ophtalmologiste"
-> jamais vu cette structure comme ça, mais toujours de la forme : "d'habitude, elle ne savait que trop bien...", mais bon peut-être. Par contre, il y a une légère incohérence là : d'habitude elle sait, mais là elle ne sait pas ? C'est pas trop possible xD

"des drôles de
sons, sans doutes latin"
-> sans doute (singulier), latins

"une bande
de jeunes voulant jouer au grand"
-> cette tournure me gène... soit le sujet c'est "une bande" et dans ce cas là, je trouve que ça fait bizarre de dire "au grand", soit tu te sert de "jeunes" comme sujet, et dans ce cas là tu accordes => "aux grands" (la deuxième solution me parait plus jolie). Je me trompe peut-être.

" elle commençait à sentir le
froid lui tremper les eaux"
-> juste comme ça... c'est fait exprès de dire "eaux" au lieu de "os" ou pas ? xD

"rafraichissement" => rafraîchissement

"relachement" => relâchement

"et d'avoir le sentiment de n'avoir aucun
effort à faire pour se tenir debout"
devant le
=> je n'ai pas voulu relever de répétitions, mais celle là me parait quand même gênante

"suffocait" => suffoquait

"devant le
nuage de fumée qui émanaient des cigarettes"
=> qui émanait

" Les oreilles toujours neutralisés" => neutralisées

"elle commençait
à sentir une paresse bienfaisante à n'avoir qu'à
se laisser aller."
=> désolée mais j'aime pas trop la tournure là encore

"elle arrive au bar"
=> problème de temps là ^^

"regarda le serveur avec des yeux de veau
atteint de conjonctivite sévère"
=> atteints je crois (ou atteinds xD), j'ai toujours eu un problème avec ce verbe là, mais en tout cas il faut accorder :p

"Le
serveur se détourna avec un soupir exaspéré,
avec l'air d'avoir l'habitude de ce genre de comportement"
=> je sais, j'avais dis que je signalerai pas les répétitions... désolée...

"mais plutôt
les mains dans le lavabo, près à jouer le psy du
dimanche."
=> j'ai pas compris la référence là

"une double consomne" -> consonne

" elle prît un air tout à fait concerné,
sans le quitter du regard, un regard rouge mais aussi mouillé à
cet instant, le bord du verre qu'elle venait de vider. "
=> inutile de préciser la fin de la phrase si tu dis "sans LE quitter"... sauf si c'est volontaire bien entendu...



Voilà, j'espère ne pas m'être trop éloignée de ce que tu attendais de moi... j'avoue que j'ai du mal à ne pas dire tout ce que je pense mais bon :p
Et sinon, j'ai bien aimé la fin également ^^

Me voici revenue de vacances ^^
J'ai lu ton commentaire, pour lequel j'ai constaté que tu m'avais encore consacrée pas mal de temps, ce pour quoi je te remercie
Pour ça:

elle prît un air tout à fait concerné,
sans le quitter du regard, un regard rouge mais aussi mouillé à
cet instant, le bord du verre qu'elle venait de vider.

J'ai oublié un mot... J'ai oublié le "que" juste après la virgule, à la fin
C'est amusant que vous trouviez mon style si maladroit; personne ne m'en avait parlé avant vous, ni à la fac ni à l'iufm. J'admets plus chercher la bonne isotopie ou l'effet de sonorité le plus intéressant que de faire une phrase très compréhensible, et concentrer mon énergeie sur les procédés littéraires au détriment de l'orthographe. Un de ces quatre, je reprendrai le roman que je compte faire publier (parce que celui là je le relis) puis je vous en mettrai un petit extrait, comme ça il n'y aura plus de fautes

Pour l'effet d'humour Loomy, oui, c'est bien fait exprès

Ahhh ! Avec le "que" après la virgule ça veut dire autre chose xD Et là je comprends très bien, et j'aime beaucoup ta phrase :p

Quant à ton style soit-disant maladroit, c'est juste qu'on a chacun ses préférences et que l'on trouve tous les autres styles moins bons, c'est tout à fait normal ^^ Je n'ai évidement pas le recul des professeurs de fac ni autre professionnel, par contre, j'ai le recul d'une lectrice acharnée. Et je pense que ton roman sera beaucoup plus lu par des gens comme moi, plutôt que par des professeurs de fac ^^ Maintenant, ce n'est pas pour ça qu'il faut "te fondre dans la masse", au contraire, continue de peaufiner ton style bien à toi =)

Je suis d'accord avec Elo quant au style tout ça tout ça ^^
Et ok alors si c'était voulu tant mieux j'ai eu peur un moment de te vexer, dans ce cas alors c'est parfait (et la phrase est en effet plus claire comme ça) !

Pas de problèmes N'oublie pas que la lectrice acharnée que tu es aura la version corrigée de fautes J'ai vu dans ton profil que tu voulais devenir écrivain, tu fais des études de lettres?

Nan nan, je trouve que les études de lettres sont les pires à faire pour ce métier, j'espère que ça ne va pas te vexer :/
J'suis dans la publicité moi et je sors d'une filière économique, rien à voir